Le faisceau d’électrons émis par la cathode est accéléré par la différence de potentiel V de telle sorte que
.
Les électrons se réfléchissent sur le cristal de Nickel dans des directions privilégiées (maximum de courant mesuré par le galvanomètre) telles que

.
L’interprétation théorique de ce résultat expérimental admet que les directions privilégiées correspondent à des différences de phase entre deux ondes successives associées au faisceau d’électrons et réfléchies sur les atomes du monocristal de Nickel multiples entiers de

.
ð 
.
En utilisant

, on obtient

pour la maille du réseau cristallin de Nickel (

).
Expérience de Möllenstedt (interférences d’électrons)
|
Le fil est à un potentiel  . La source d’électrons S a une largeur de  .
On observe une figure d’interférence (répartition des électrons dans le plan d’observation avec des maxima et des minima).
Le système se comporte comme un prisme de Fresnel où les sources secondaires  sont distantes de  .
L’interfrange est  pour  et la longueur d’onde associée est  .
|
Le nombre de franges observées est limité par l’étendue de la source primaire S (cohérence spatiale)
1.3. Mécanique ondulatoire. Propriétés de la fonction d’onde
|
L’intensité lumineuse est égale à : 
Dans l’expérience des trous d’Young (en ne considérant pas la diffraction),
 où 
|
Interprétation corpusculaire
La source
S émet des photons que l’on détecte dans le plan d’observation
P, après avoir traversé les trous. Nous cherchons à savoir ce qui s’est passé dans le plan des trous en réduisant l’intensité lumineuse de telle sorte qu’entre
S et
P, à tout instant, il n’y ait qu’un seul photon.
Si l’on place en
P une plaque photographique, pendant une faible durée
T, on observe, après développement, des points d’impact discrets attribués aux photons émis pendant la durée de l’expérience.
Ces points d’impact se répartissent conformément au résultat prévu par la théorie ondulatoire, d’où l’idée de donner à la fonction d’onde lumineuse une signification probabiliste.
Dans un volume

entourant le point

, la probabilité de trouver le photon à l’instant
t est

.

représente alors la
densité de probabilité de présence au point considéré.

évidemment (condition de
normalisation).
A la frontière de deux régions, il doit y avoir continuité de la fonction d’onde et de sa dérivée.
Probabilisme et déterminisme
Dans le déterminisme, le monde et ses objets existent indépendamment de l’observation. Ainsi dans l’expérience des trous d’Young, réalisée avec des électrons, le déterminisme consiste à penser que l’électron est passé par l’un des deux trous et cela sans observation réelle de ce passage.
Dans l’interprétation probabiliste, l’électron devient particule si on observe effectivement son passage.
Dans l’expérience des trous d’Young l’électron est une onde dans la propagation et devient une particule dans la détection au niveau de l’observation.
On emploie l’expression quanton pour décrire tout système se comportant soit comme une onde soit comme une particule.
Cette interprétation probabiliste, connue sous le nom d’interprétation de Copenhague en raison des origines danoises de N. Bohr, a pu heurter des physiciens et, en particulier, Einstein.
Des expériences comme celle de J. Bell, au CERN en 1965, et celle de A. Aspect, à Orsay en 1982, tendent à prouver que l’interprétation probabiliste est actuellement la seule qui soit rationnelle.
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